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Phosphate de calcium

Depuis 1970, un nouvel adjuvant voit le jour: le phosphate de calcium.

 

Le Pr Relyveld, chercheur de l’Institut Pasteur, est à l’origine de cette trouvaille.

Lors du Congrès international sur l’histoire de la vaccinologie (1995), il expliquait les raisons qui ont amené l’Institut Pasteur à favoriser le phosphate de calcium : 


« L’utilisation d’adjuvants pour stimuler la réponse immunitaire et accroître le niveau d’anticorps circulants a été découverte par Ramon {Institut Pasteur} en 1925. […] Près d’un an plus tard, Glenny {Welcomme, devenu GlaxoSmithKline} démontra que l’anatoxine brute neutralisée précipitée sur aluminium donnait une réponse immunitaire nettement supérieure après une seule injection. […] Plusieurs études ont démontré que, chez l’animal comme chez l’homme, les adjuvants aluminiques augmentent le niveau d’anticorps IgE* et peuvent induire des réactions allergiques provoquées par les IgE. […] L’utilisation du phosphate de calcium offre de nombreux avantages. Principalement parce qu’il est un constituant naturel de l’organisme, bien toléré, et facilement résorbé. Il a été démontré que, contrairement à l’aluminium, le phosphate de calcium n’accroît pas la production d’IgE spécifique ou totale chez l’homme ou l’animal, même après des injections répétées. […] Des vaccins simples ou combinés adsorbés sur phosphate de calcium ont été utilisés pendant de nombreuses années en France comme dans d’autres pays, et les effets secondaires ont été faibles. Des schémas de vaccination ont été mis en œuvre pour simplifier des campagnes dans les pays en voie de 

développement. » 

 

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IgE*: (Immunoglobuline E) classe d'anticorps retrouvés uniquement chez les mammifères.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'époque où Pasteur Vaccins était un laboratoire de l'Institut Pasteur, ses chercheurs avaient mis au point un adjuvant à base de phosphate de calcium. Il y a quinze ans, une polémique avait éclaté entre les chercheurs de Pasteur et ceux de Mérieux à propos de la toxicité des adjuvants à bas d'alminium. Peu après, les laboratoires Mérieux rachetèrent Pasteur Vaccins. L'affaire fut enterrée, les vaccins à base de phosphate de calcium disparurent et l'utilisation de l'hydroxyde d'aluminium fut généralisée.

 

 

Un homme politique, Ivan Renar c'est adressé au Ministère de la santé et des solidarités aux sujet des études effectuées par le docteur Hernan sur le vaccin contre l'hépatite B et le dévellopement de certaines pathologies.

Le docteur Hernan a conduit une étude cas-témoins à partir de banques de données de patients (au Royaume-Uni) dont on a diagnostiqué une sclérose en plaque au cours de janvier 1993 à décembre 2000, il a comparé ensuite le niveau de vaccination contre l'hépatite B parmis les 163 atteints de SEP et parmis toutes ces personnes, 11 des 163 malades de SEP, soit 6.7% avaient reçue le vaccin hépatite B.
 

D'après les recherches de ce médecin, le vaccin adjuvanté à l'hydroxyde d'aluminium serait à l'origine de pathologies telle que la myofasciite à macrophages. Cepandant il est possible de remplacer cet aluminium par du phosphate de calcium, composant utiliser par l'Institut Pasteur dans la fabrication de vaccins pédiatriques (vaccins pour enfant).

Ivan Renar à alors demander au Ministère s' il envisageait la mise au point de vaccin sans adjuvant alumique.

Le Ministère à alors répondu que les adjuvants type "sels d'aluminium" sont essentiels et efficaces pour garantir une bonne réponse immunitaire, ce que d'autres adjuvants ne seraient pas capable. Pour lui, il serait très difficile d'envisager d'autres moyens de substitution que les sels d'aluminium. De plus, la mise en place d'autres produits de substitution, feraient l'objet de nombreuses études cliniques avant leur mise en marché, ce qui prendrait énormément de temps et d'argent. Or, dans l'immédiat il "n'apparaît pas urgent de s'intérresser" à cette question de remplacement , pour des vaccins qui disposent d'un excellent profil d'efficacité et de tolérance, comparé à d'autres dont le profil n'a pas été suffisamment évalué dans la durée.

 

L'utilisation du phosphate de calcium a été abandonné car son rôle d'adjuvant était moins efficace que l'hydroxyde d'aluminium et trop coûteux. Le Ministère communique également que plusieurs études sur l'innocuité des sels alumiques n'ont pas révelé de risques capable de justifier une quelconque substitution.

 

 

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