Il y a plus de 2000 ans, l'homme constate que le corps humain est capable de se défendre et qu'il devient plus résistant à la suite d'un premier contact avec une maladie. Des récits racontent qu'au XIème siècle les chinois provoquaient une résistance à la variole en faisant inhaler à des personnes saines, des pustules varioleuses: c'est la variolisation.

Au XVIIème siècle, un flamand, Antonie Van Leeuwenhoek découvre les microbes aussi appelés micro-organismes. C'est aussi l'inventeur du microscope. Mais ce n'est qu'au IXXème siècle que l'on reconnait l'importance des micro-organismes dans l'environnement.

Au XVIIIème siècle, Edward Jenner se rend compte d'une maladie qui touche les vaches: la vaccine (variole des vaches). Il remarque en 1796 que les paysans en contact avec les vaches ne contractaient pas la variole humaine. Il émet donc l'hypothèse que la variole bovine, microbe non pathogène pour l'homme, le protège d'une maladie pathogène, la variole humaine. Quelques temps après, Jenner inocule à un enfant de 8 ans une pustule de vaccine. Quelques mois plus tard, il inocule à ce même jeune homme la variole humaine. Il remarque que cette personne ne contracte pas de maladie variolique.

En 1800, le terme de vaccination est proposé par un chirurgien anglais, Richard Dunning, avec l'accord d'Edward Jenner. Au XIVeme siècle, la vaccination contre la variole se répend dans le monde à l'aide de cliniques de vaccinations.

Les débuts du vaccin

Edward Jenner, le fondateur

Casimir Davaine, médecin français, reconnait en 1850 la responsabilité des microbes dans certaines maladies comme la maladie du charbon (maladie mortelle pour les moutons, les bovins et les chevaux) en identifiant la bactérie coupable.
En 1878, un chirurgien français, Emmanuel Sédillot, désigne le mot de "microbe" comme être vivant observable au microscope.

Pasteur (1822-1895) effectue des recherches sur la fermentation jusqu'en 1855 puis étudie les maladies infectueuses animales et humaines. Il étudira ensuite les recherches de son élève, le Dr Emile Roux, sur la diminution de la virulence du germe du colérat des poules.

1 - La découverte des microbes et des virus.

... De nouvelles découvertes ...

2 - Les découvertes de Pasteur

A) Pasteur et le colérat.

Pasteur utilisa cette méthode pour la maladie du charbon mais celle la échoua car les bactéries sont résistantes à l'oxygénation.

En 1881, Pasteur établi une démonstration de vaccination sur plusieurs animaux à Pouilly-Le-Fort dans les Landes et celle-ci réussie car le scientifique comprend que la méthode utilisée pour atténuer les bactéries ne sont pas toutes les mêmes. Il utilise ainsi du bicromate de potassium pour vieillir le germe. Le 5 mai, pour rendre hômmage à Jenner, il instore le terme de "vaccination".

B) Le vaccin contre la rage

Toutes ces découvertes meneront au vaccin contre la rage chez l'homme. La rage est une maladie mortelle due à un virus. La rage est une maladie virale dangereuse touchant les mammifères (dont les humains). Elle est causée par un virus qui provoque une encéphalite (inflamation du cerveau).

Au XIXème siècle de nombreux cas de rage ont amené à la mort beaucoup de personnes. Louis Pasteur commence, en 1880, ces recherches sur la rage. Son but est donc de trouver un remède contre les maladies touchant la population, suivant la voie de ses travaux sur le choléra des poules.

D'abord, il réussit à stabiliser le virus de la rage par passages multiples d'une espèce à l'autre, et présente dès 1884 une expérimentation de vaccination préventive de chiens contre la rage. Les résultats furent positifs, le principe d'une vaccination avant exposition contre la rage chez l'animal est acquis. Pasteur cherche alors à améliorer sa méthode et met au point un moyen d'atténuation de la virulence, qui consiste à exposer des moelles épinières rabiques (contaminées par le virus de la rage) de lapin à l'air libre. Leur utilisation pour la vaccination préventive des chiens s'avère efficace. Louis Pasteur a alors l'idée d'utiliser cette vaccination pour créer l'immunité après morsure, et de passer à l'homme.

Le traitement de la rage chez l'homme fut un succès. En 1885, Louis Pasteur inocule le premier vaccin contre la rage à Joseph Meister, un enfant de 8 ans (voir photo). Cet enfant avait de profondes et multiples morsures. On lui inocula treize injections de broyat de moelle de lapin (une par jour) et il survécu.

Chaque année dans le monde, environ 55 000 personnes meurent de la rage, ce qui montre que cette maladie est très dangereuse et est toujours présente. Le vaccin crée par Pasteur a amené à une avancée considérable dans les remèdes contre les maladies.

Le vaccin permet de nos jour de soigner 3 millions d'enfants chaque année à travers le monde et son nombre ne cesse d'augmenter.

Photographie du premier vaccin contre la rage inoculé à Joseph Meister (au milieu) vacciné par Jean-Baptiste Jupille (à droite). On observe la présence de Louis Pasteur, le créateur du vaccin à gauche. (Source)