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Depuis 1930, le Thimérosal ( renferme de l'étyle de mercure) est utilisé dans les vaccins comme agent de concervateur (pour prévenir la croissance des micro-organismes). Il sert également à la fabrication de vaccin pour inactiver (fait en sorte que l'antigène soit tué ou inactif) certains micro-organismes et toxines.

 

On sait que le mercure est une substance toxique nocive pour les êtres humains. Les composés du mercure sont trés préoccupants selon l'OMS qui Ã  déclaré la dangerosité du produit. En effet, le mercure peut avoir des effets néfastes sur les systèmes nerveux, digestifs et immunitaires ainsi que sur les poumons, les reins, la peau et les yeux. Le mercure est considéré par l’OMS comme "L’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques les plus préoccupants pour la santé publique. L’exposition à cet élément, même en très petites quantités, peut entraîner de graves problèmes de santé et menace tout particulièrement le développement de l’enfant in utero et dans la petite enfance."

 

 

A la fin des années 90 aux Etats-Unis, des problèmes sont soulevés: l'exposition au Thimérosal pourrait avoir des dommages sur la santé des enfants.

 

En 1999, la FDA  aux Etats-Unis a entrepris un examen complet de l’utilisation du thimérosal dans les vaccins pour les enfants. Bien qu’aucune preuve de dommage concernant l’utilisation du thimérosal ne soit mise en évidence, par  mesures de précautions, la compagnie a souhaité néanmoins publier une déclaration recommandant le retrais progressif du thimérosal  dans tous les vaccins destinés aux nourrissons et aux enfants.

 

La question des risques du Thimérosal présent dans les vaccins a été revue durant près de 10 ans par l'Afssaps en France, l'Emea à l'échelle européenne et l'OMS au niveau mondial et les données scientifiques n'ont pas permis de laisser penser que la quantité de Thimérosal présente dans les vaccins engendrerait un risque pour la santé. 

 

 

 

 

 

 

    

Le Thimérosal

 

Des laboratoires producteurs de vaccins ont été incités par les agences française et européenne et par l’OMS à développer des vaccins uni-doses ne contenant pas de thimérosal dans le contexte d'une utilisation chez les plus jeunes par mesures de précaution. Cependant les évaluations des autorités sanitaires françaises, européennes et internationales considèrent que les propriétés du thimérosal en tant que conservateur sont indispensable dans la mise au point de nombreux vaccins.

Les bénéfices de l’utilisation du thimérosal l’emportent sur le risque toxicologique théorique.

 

Les vaccins contre l'hépatite B, la Grippe ou le DTC (antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux) contiennent ce concervateur.

 

Des documents ont révélés qu'Eli Lilly (groupe pharmaceutique), qui a développé le Thimérosal savait dès le début de leur fabrication que ce concervateur pouvait avoir de graves conséquences. 

Des études d'Eli Lilly ont montrées que le thimérosal était toxique pour les tissus des cellules. Néanmoins, la compagnie a continué de promouvoir l'utilisation de ce concervateur.

L'APP, Académie Américaine de Pédiatrie et l'OMS sont également pour la continuité de la commercialisation du thimérosal. En revanche le Programme des Nations Unis (PNUE) a été à l'encontre de cette idée en envisageant la suppression du thimérosal. On a également la Coalition pour des Médicaments Sans Mercure qui soutient l'idée que le thimérosal est un danger.

 

On accuse le thimérosal présent dans certains vaccins d'être Ã  l'origine de certaines maladies dont le Syndrôme de Guillain Barré .

 

Un lien possible entre le Syndrome de Guillain Barre et le Thimérosal ?

 

Guillain Barré est une maladie qui atteint les systèmes nerveux (myéline) et cause la paralysie. Elle touche environ 1000 personnes en France chaque année.

 

L'association entre la vaccination antigrippale et la survenue d'un Syndrome de Guillain Barré a été évoqué pour la première fois en 1976 aux Etats-Unis, lors de la campagne contre le virus A/New Jersey/H1N1. Le risque suivant la vaccination a été estimé à environ à 1 cas pour 100 000 vaccinés. Depuis plusieurs études portant sur la vaccination antigrippale saisonnière ont été conduites, la plupart d’entre elles n’ont pas montré d’association. Seule une étude conduite aux Etats-Unis sur deux périodes de grippe saisonnière a mis en évidence d' un risque très faible d’environ un cas pour 1 million de vaccinés.

 

Une étude canadienne a relancé le débat sur l'innocuité du vaccin H1N1 de 2009 ou des neurologues de l'université Laval au Québec ont observé une "petite augmentation du risque de survenue du Syndrôme Guillain Barré" auprès d'une population vaccinée. Cette population d'environ 4,4 millions de vaccinés a été suivie de près par le scientifique Philippe De Wals et son équipe de l'université. Au total, 83 rencencés de SBG : " Dans 25 cas, le patient avait été vacciné au maximun 8 semaines avant la venue de la maladie".

 

Le Thimérosal se trouve dans le vaccin H1N1 (vaccin anti-grippal) et il s'avère que des personnes ayant reçuent ce vaccin ont contracté peu de temps après la maladie comme Michael Miller, qui le 8 février 2013 contracte le syndrome Guillain Barré. Tout son système nerveux est détrioré, le diaphragme paralysé, c'est de son lit d'hôpital qu'il déclare "il y a quelque chose qui ne va pas avec ce vaccin contre la grippe".

 

Vivien Vergnaud  a publié en 2009 dans le JDD que suivant les premiers jours de campagne de vaccination contre la grippe A H1N1, un jeune contracte peu de temps après Guillain Barré.

 

Actuellement, nous ne sommes par encore tout Ã  fait sûre sur ce qui déclencherait le syndrome de Guillain Barre mais l'exposition au Thimérosal reste une hypothèse à l'explication de la maladie.

 

 

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